ce que Tullie diſoit, & ſi ce qu’il diſoit luy meſme eſtoit bien ou mal dit. De ſorte que dans cét entretien ſecret, voyant que Tullie ſouhaitoit ardemment la mort de Clelie, moins par vne raiſon d’Eſtat que par vn ſentiment de ialouſie, il deuint le Protecteur de celle dont il eſtoit le Tyran & le perſecuteur; & ſans dire à Tullie qu’il connoiſſoit effectiuement la fille de Clelius : quand vous me conſeillez de faire mourir toutes ces Captiues, luy dit-il, vous ne conſiderez pas qu’il n’y a qu’une de ces priſonnieres qui puiſſe eſtre fille de mon ennemy, que les autres ſont des femmes de qualité d’Ardée, que s’il faut entrer en traité auec ceux de cette Ville qui ſe deffend ſi opiniatrément, ils demanderont ces Dames, & qu’il ſeroit fort dangereux d’auoir recours à vn
