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Page:Maeterlinck - Les Morts ne meurent pas, paru dans Le Figaro, 29 août 1915.djvu/10

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aussi que les théories des astrologues et des alchimistes n’étaient que partiellement et non point totalement fausses. Nous avons même des raisons de supposer qu’aucun rêve du monde invisible, qu’aucune hypothèse de l’invu ne furent jamais imaginés dans lesquels la science future ne retrouvera quelque germe de réalité. »

On pourrait, à ces lignes, ajouter bien des choses ; notamment tout ce que la métapsychique, la plus récente de nos sciences, est en train de découvrir au sujet des facultés miraculeuses de notre subconscient. Mais pour revenir plus directement à ce que nous disions, n’a-t-on pas remarqué qu’après les grandes batailles de l’Empire, les naissances se multiplièrent d’une façon extraordinaire, comme si les vies brusquement fauchées dans leur fleur n’étaient pas réellement mortes et avaient hâte de