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Page:Maeterlinck - Pelléas et Mélisande, 1907.djvu/59

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GOLAUD.

Ils ne s’approchent pas l’un de l’autre ?

YNIOLD.

Non, petit-père ; ils ne bougent pas, ils ne ferment jamais les yeux… J’ai terriblement peur…

GOLAUD.

De quoi donc as-tu peur ? Regarde ! Regarde !

YNIOLD.

Petit-père, laissez-moi descendre !

GOLAUD.

Regarde !

YNIOLD.

Oh ! je vais crier, petit-père ! Laissez-moi descendre ! laissez-moi descendre !

GOLAUD.

Viens ! nous allons voir ce qui est arrivé.

Ils sortent.