Page:Maeterlinck - Serres chaudes, 1912.djvu/93

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Et les agneaux s’en vont brouter l’obscurité !

Mais ces mains fraîches et loyales !
Elles viennent offrir des fruits mûrs aux mourants !

Elles apportent de l’eau claire et froide en leurs paumes !

Elles arrosent de lait les champs de bataille !

Elles semblent sortir d’admirables forêts éternellement vierges !