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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/114

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LA TENDRE CAMARADE

Je vois alors sur ses traits cette magie furieuse que donne le plaisir. Mais après, quand il me laisse et que je demeure auprès de lui, immobile et brisée, je sens qu’il me regarde à la dérobée et je ne surprends dans son regard ni fatigue ni tristesse, mais seulement de la curiosité, et alors je voudrais tant que mon bien-aimé me dise qu’il m’aime !