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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/159

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L’Anglais original qui est le héros habituel de Jules Verne part, je crois, dans je ne sais plus lequel de ses romans, à la recherche à travers le monde d’un rayon miraculeux que, sous certaines conditions d’atmosphère, devant des mers aux phosphorescences particulières, le soleil jette en se couchant. Durant une seule seconde seulement, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en un prisme féerique inondent la terre et le ciel d’un incomparable éblouissement.

Une seule seconde seulement !

L’amour est comme ce rayon magique. Avec une ferveur égale à celle de l’Anglais original, il nous faut le poursuivre dans le monde.

Mais au lieu de monter sur des paquebots qui font naufrage, de traverser avec des caravanes de tropicales