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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/232

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LA TENDRE CAMARADE

menade. Mais le lendemain le ciel était chargé de nuages.

— Nous irons demain à l’auberge des Adrets, dit Jean Noël.

Demain ! Demain ! quelle folie, quand la vie est là qui prépare tous ses pièges pour empêcher le charmant demain d’arriver !

Le lendemain, une voiture stationnait devant la villa. Elle allait emmener Jean Noël qu’un télégramme obligeait à partir pour deux ou trois jours.

— Vous avez des livres. Il y a le plateau d’argent, il y a la mer. Je vous confie aux jardiniers et à la femme de chambre de Jocelyne, qui sont des gens excellents. Ne vous ennuyez pas trop. Demain, vous aurez une lettre.

Demain ! demain !