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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/287

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Il y avait une personne charmante qui tenait une pension de famille à Nice, qui aimait beaucoup Aline, et que celle-ci appelait sa petite maman. Elles s’écrivaient régulièrement, et Aline pensa qu’elle trouverait peut-être un refuge auprès d’elle.

Oui, elles s’étaient écrit avec régularité, sauf depuis quelque temps naturellement, c’est toujours ainsi. Mais une petite maman reste une petite maman, quoi qu’il arrive.

Et Aline alla à Nice. On fut bien contente de la revoir. Mais la pension de famille avait prospéré, toutes les chambres étaient prises, et il n’y avait pas de place pour elle en ce moment. La petite maman était très occupée, et ensuite elle consacrait les heures qu’elle avait de libres à un jeune homme qui était