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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/52

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LA TENDRE CAMARADE

la notion du temps, et aucune caresse ne troubla la quiétude physique d’Aline.

Et, très tard, l’ancien administrateur colonial se leva et alla prendre dans un meuble chinois un petit pendentif de jade ciselé suspendu à une chaînette, qu’il mit au cou de sa compagne.

« Mon ami Yong-Lou, dit-il, qui était un mandarin parent de l’empereur et un grand lettré, me donna ce petit talisman de jade. Il me disait souvent : « Le don unique et divin est la volonté constante d’acquérir plus d’intelligence. » Garde autour du cou cet objet insignifiant, mais auquel ce sage attachait un grand prix, en souvenir de cette parole. »