Page:Magu - Poésies, 1845.djvu/46

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    Si, comme j’espère,
Tout peut s’oublier,
Je dis à ta mère :
Faut nous marier.

    L’amour vit d’alarmes,
Croît dans les douleurs,
Il lui faut des larmes
Et de tendres cœurs.

    Mais l’hymen, ma chère,
Peut seul nous guérir
Des maux que son frère
Nous a fait soufrir.

Mai 1806