Page:Maillet - Telliamed, 1755, tome I.djvu/25

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les découvertes, que les occupations inséparables de son emploi lui permettaient de faire dans cette région autrefois si célèbre. Il est certain que personne ne fut plus en état de nous en donner une idée exacte & fidèle. À une étude constante des Auteurs anciens qu’il entendoit parfaitement, il joignoit une très-grande connoissance de la Langue Arabe qu’il apprit à fond. Par-là il eut la facilité de s’entretenir avec les habitans du pays, & de lire les Historiens Arabes qui s’y trouvent en assez grand nombre : quelque peu de fond qu’il y ait à faire sur quelques-uns de leurs récits, il est constant d’ailleurs que si on ne les a parcourus, il est impossible d’avoir une juste connoissance de l’Egypte. Outre cela les liaisons que M. de Maillet entretint avec les Chrétiens du pays ; les correspondances qu’il eut avec le Patriarche des Coptes & celui des