permettant pas de porter plus loin leurs recherches. Si quelques Philosophes de l’Antiquité, si des Nations sçavantes ont prétendu expliquer la maniere dont cet univers a été formé, leur siecle même a reconnu que sous l’enveloppe de leurs systêmes les plus subtils & de leurs allégories les plus mystérieuses, ils ne débitoient dans le fond que des fables & des rêveries.
Ce qui regarde la nature de notre Globe n’a pas été mieux éclairci. Cette masse informe & grossiere qui nous soutient & nous nourrit, renferme en ses entrailles des miracles sans fin capables d’occuper l’étude la plus longue & la plus opiniâtre, des minéraux, des métaux, des fossiles ; & dans ces différentes espèces une variété infinie, dont la cause a été jusqu’ici d’autant