Ce fait, tout singulier qu’il est, ne paroîtra cependant incroyable qu’à ceux qui ne sont pas instruits de l’Anatomie du corps humain, sur-tout de celle de la poitrine & des poumons, & qui n’ont pas réfléchi sur ce qui se passe à notre égard lorsque nous sommes encore enfermés dans le sein de nos mères. Nous vivons alors sans respiration. Cette respiration qui ne sert qu’à rafraîchir le sang, & à le porter par les artères dans toutes les parties du corps pour la conservation de la vie, est suppléée par deux ouvertures, qui répondent aux quatre gros vaisseaux par lesquelles le sang a la liberté en sortant du cœur, de passer d’un vaisseau à l’autre, sans entrer
avertir le Lecteur, qu’en 1736. M. de Maillet reçut une lettre d’un de ses amis établi à Amsterdam, qui lui mandoit qu’ayant fait plusieurs recherches à l’Amirauté de cette ville, il lui avoit été impossible d’y trouver le Procès-verbal dont il est parlé ici. C’est ce qui est constaté par la copie de la lettre de cet ami, qui me fut alors envoyée de Marseille par M. de Maillet.