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de Goa & des Isles voisines sont olivâtres. Legoux, ibid.

Selon Pyrard, 2e. partie de son voyage, tom. 2. p. 64. c’est une chose remarquable entre tous ces Peuples Indiens, que leur sueur ne pue point, au lieu que les Negres d’Afrique, tant en deçà que delà le Cap de Bonne-Espérance, sentent de telle sorte, quand ils sont échauffés, qu’il est impossible d’approcher d’eux, tant ils puent, & sentent mauvais comme des poireaux verds.

Les Negresses du Sénégal sont fort fécondes, & accouchent avec beaucoup de facilité & sans aucun secours ; les suites de leurs couches ne sont point fâcheuses, & il ne leur faut qu’un jour ou deux de repos pour se rétablir. Voyez Voyage de le Maire, 1695. p. 144 & suiv.

Le P. du Tertre, hist. des Antilles 1667. p. 593. dit que les Negres d’Angola sentent si mauvais, lorsqu’ils sont échauffés, que l’air des endroits par où ils ont passé, en est infesté pendant plus d’un quart d’heure.

L’articulation de la voix des Hotten-