Page:Maillet - Telliamed, 1755, tome II.djvu/54

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mence : Qu’ainsi, par exemple, la semence d’une huître ou d’un autre coquillage de mer conservée en son entier, rencontrant dans l’endroit où elle est rendue féconde un aliment propre à son accroissement, y produit les deux écailles ; qu’au contraire on n’en trouve qu’une en d’autres endroits, parce que la semence dont elle a été produite n’étoit que la partie propre à la génération de cette moitié. Langy étend le partage de la semence ou sa division, non-seulement à chaque partie de l’animal, à la tête seule, à une mâchoire avec des dents ou sans dents, à une dent seule, à l’épine du dos d’un poisson, à une de ses côtes ou à une nageoire ; mais encore aux parties des parties. Ainsi une coquille brisée en vingt pièces, par exemple, les défenses d’un hérisson ou marron de mer qui se trouvent en si grand nombre dans toutes les pierres, sont provenues, selon lui, d’autant de portions de la semence propre à chacune de ces parties.

Ce sentiment, Monsieur, ne vous paroît-il pas admirable ? Il a pour fon-