Page:Mailloux – Une fille d’Alfred de Musset et de George Sand, 1903.djvu/66

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temps, suffit à prouver que M. Rochefort, lui-même, ne connaissait pas exactement les liens qui unissaient Norma et madame Coras, puisqu’il pensait avoir affaire à la mère et à la fille[1].

  1. Un rédacteur du Gaulois est allé interroger M. Rochefort au sujet de cette correspondance. L’ancien directeur de la Lanterne a répondu :

    « Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de mademoiselle Norma Tessum qui ne serait autre qu’une fille d’Alfred de Musset.

    Il y a quelques années, dînant chez le général Boulanger, Aurélien Scholl me dit que j’avais inspiré autrefois une vive passion à cette jeune fille… J’avoue pourtant que je ne me souviens nullement de ce fait passionnel…

    J’ai été fort surpris de voir cette lettre que j’aurais adressée à mademoiselle Norma Tessum. Il se peut très bien que cette lettre soit de moi ; j’y reconnais même ma façon de m’exprimer ; il y a cependant une phrase « je vous donnerai de mes nouvelles tous les jours » qui m’étonne