Page:Maindron - Dans l’Inde du Sud.djvu/151

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jourd’hui une branche du commerce pondichérien. Mais les figurines que je vois là ont, pareilles en cela à toutes les œuvres bien exécutées, gagné avec le temps. Les couleurs tranchées ont pris sous le vernis des teintes chaudes et profondes qui rendent l’ensemble harmonieux, lui retirant cette allure d’objets frais et luisants, sentant la pacotille, le bazar, qui nuit tant aux poupées neuves des mouchys. Dans les objets anciens les proportions sont meilleures ; les jambes ne sont pas ridiculement écourtées ; les pagnes, toujours talaires, tombent naturellement, et leurs plis ont du mouvement.