Page:Maindron - Dans l’Inde du Sud.djvu/253

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complète. Pendant quelques minutes le corps se roule à terre, secoué de grandes convulsions. À chaque ruade, des jets de sang noir et vermeil giclent. La rosée hideuse tache les pieds, les jambes et les vêtements des assistants. Ainsi suis-je revenu des fêtes de Mariammin portant les marques des victimes offertes par les pèlerins à la grande déesse de la variole.

Je m’en tiens pour aujourd’hui à son histoire. Ma prochaine lettre vous renseignera sur la vénérable forteresse de Vellore que j’ai visitée ces jours derniers.