Page:Mairan - Lettre de M. de Mairan écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.djvu/4

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fondée, & ſi l’air paradoxe de la Propoſition que vous y avez particulierement attaquée, annonce un paralogiſme, ou un raiſonnement ſolide, qui n’en devoit être que plus frappant. C’eſt pour faciliter ce jugement que j’ai conſenti à la réimpreſſion de mon Ouvrage ſous une forme plus commode, & plus propre à ſe répandre, étant détaché du corps des Mémoires de l’AcadémieAn. 1728.. Du reſte je n’y ai fait d’autre changement, que de mettre en Titre les Sommaires qui étoient à la marge dans l’in-quarto. Agréez cependant, Madame, que je vous le préſente, &, s’il eſt permis d’eſperer quelque réviſion après vos Arrêts, que je le ſoumette de nouveau à vos lumieres. Recevez-le du moins, je vous prie, comme un hommage que je vous rends. J’attendrois trop, ou plutôt j’attendrois vainement, ſi je ne voulois m’acquitter de ce devoir, que par de grands & d’excellens Livres, ou de l’importance de celui dont vous m’avez ho-

    dame la Marquiſe du Chaſtellet, y joignit un exemplaire d’un Mémoire ſur les Forces Vives, qu’il avoit donné à l’Académie en 1728, & qui eſt le ſujet de la préſente diſpute.