Page:Mairan - Lettre de M. de Mairan écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.djvu/6

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détrompé le monde de l’erreur des Forces Vives, lorſque vous écriviez votre ſçavante p. 105.Piéce ſur la nature du Feu. Qu’eſt-il arrivé depuis qui m’ait enlevé un ſi glorieux ſuffrage ? Le voici, Madame, & la date de votre changement.

C***. le ſéjour des Sciences & des beaux Arts, depuis que vous l’habitez, devint peu de temps après les éloges que vous m’aviez ſi liberalement accordez, une École Leibnitiene, & le rendez-vous des plus illuſtres Partiſans des Forces Vives. Bientôt on y parle un autre langage, & les Forces Vives y ſont placées ſur le Trône à côté des Monades ; vous envoyez alors à Paris un Correctif des louanges que vous aviez données à mon Ouvrage, & des effets trop ſurprenans que vous lui aviez attribués : vous ſouhaitez en même temps que ce Correctif, ne pouvant être inſeré dans le Texte, ſoit mis en Errata à la ſuite de votre Piéce qu’on imprimoit actuellement. Mais à peine avoit-on exécuté ce que vous ſouhaitiez, qu’il ſurvient de votre part un Errata de l’Errata, où le ſimple Correctif ſe change en une eſpece d’Epigramme contre ce Me-