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Papyrographie (Grav). — Tirage d’épreuves lithographiques sur des blocs de carton-pâte en place de pierre à lithographier.

Papyrus. — Nom donné à la matière flexible sur laquelle on écrivait à l’origine. Il se fabriquait avec l’épiderme d’une plante voisine du roseau appelée papyrus (charta ægyptiaca) qui croît spontanément en Egypte, en Sicile, et même dans le midi de la France, sur les bords du Rhône. L’épiderme était enlevée par bandes que l’on juxtaposait les unes aux autres et que l’on recouvrait ensuite de nouvelles bandes couchées à angle droit ou en diagonales sur les premières. Par la mucosité que renfermait encore cet épiderme, l’adhérence des deux couches était complète, il suffisait de procéder à une pression légère pour obtenir une résistance suffisante. Outre l’Egypte qui a fait une grande consommation de papyrus, on s’en servait en Grèce, à Rome et dans les Gaules jusqu’au viiie siècle, il était même en usage dans la chancellerie pontificale jusqu’au xie siècle. Il en existait de diverses qualités : hiératique, appelé Auguste ou royal par les Romains, — livien, de Livie, femme d’Auguste, — amphithéatrique, — fannien, — saïtique, — ténéotique, — emporétique, etc. Sous Pline, la main de papyrus comptait 20 feuilles ; au ive siècle, 10 seulement.
Bibliogr. — Durbeau de la Malle : Mémoire sur le papyrus et la fabrication du papier chez les anciens (Mém. Acad. Inscript. et B.-L., n. s., XIX, I, p. 140). — Montfaucon : Dissertation sur la plante appelée papyrus (Mém. Acad. Inscript. et B.-L., VI, p. 592).. — Caylus : Dissertation sur le papyrus (Mém. Acad. Inscript, et B.-L., t. XXVI, p. 266). — Lalanne (Ludov.) : Curiosités bibliograpkiques, Paris, Delahaye, 1857, pet. in-8°, p. 14, sq.

Paquet (Typ.). — C’est la réunion d’une certaine quantité de lignes de texte ou de notes, mais sans folio ni ligne de pied.
Bibliogr. — Lefèvre (Th.) : Op. cit., p. 713.

Parangonner (Typ.). — On nomme ainsi l’action de réunir ensemble plusieurs lettres, cadrats ou autres blancs, afm de réaliser l’ensemble de la force d’un autre corps de caractère. Bibliogr. — Lefèvre (Th.) : Op. cit., p. 713.

Parchemin. — C’est de la peau de mouton ou de veau macérée dans de la chaux et qui ensuite est écharnée, raturée et adoucie à la pierre ponce. La partie où étaient les poils se nomme fleur, le côté inté-