Page:Mairet - Marca.djvu/255

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elle vit aussi que Maxime était mal à son aise.

— Vous ne voulez pas qu’on vous voie avec l’institutrice des petites de Vignon !

— Je ne savais pas… j’ignorais complètement… Il balbutiait et cherchait à l’entraîner.

Marca se dégagea presque avec violence, et lui jeta un regard de mépris ; le malaise qu’il éprouvait était éloquent.

Elle s’éloigna en courant, frémissante d’indignation et de colère. Jamais elle n’avait paru si belle à Maxime ; madame de Vignon finirait bien par lui donner son adresse ; il la reverrait. C’était un grand soulagement de la savoir en bonnes mains, et de voir qu’elle prenait si courageusement son parti de sa nouvelle position. Elle l’aimait toujours ; son empressement même à s’enfuir en était la preuve. Après tout était-ce sa faute, à lui, si Véra l’avait chassée ?