Je multiplie le total |
1703 | |||
Par |
950 | revenu donné. | ||
85150 | ||||
15327 | ||||
Produit |
1617 850 |
La superficie de ces 4 hectares réunis vaut donc 1617 fr. 85 c.
Nous avons abrégé l’évaluation précédente en multipliant le total des 4 facteurs constans par le revenu donné, au lieu de faire 4 multiplications successives. L’uniformité du multiplicateur nous permettait d’opérer de cette manière, mais il faudrait faire autant d’opérations qu’il y a de coupes, si chacune avait une valeur particulière à l’âge de maturité. Ce dernier cas se rencontre dans l’exemple suivant :
4e exemple. On possède 4 hectares de bois situés sur des sols de qualités différentes, mais exploitables au même terme de 24 ans.
Le 1er, âgé de 4 ans, rendra | 800 | f. | à 24 ans. |
Le 2e, âgé de 10 ans, rendra | 620 | à id. | |
Le 3e, âgé de 17 ans, rendra | 700 | à id. | |
Le 4e, âgé de 22 ans, rendra | 540 | à id. |
On veut savoir combien vaut la superficie de ces quatre coupes.
La table de l’aménagement à 24 ans nous offre les nombres suivans :
Vis-à-vis | 4 ans 109 | X | 800 | prod. | 87 | f. | 20 | c. |
10 ans 307 | » | 620 | » | 190 | 34 | |||
17 ans 606 | » | 700 | » | 424 | 20 | |||
22 ans 876 | » | 540 | » | 473 | 04 | |||
Total | 1174 | 78 |
La valeur cherchée est 1174 fr. 78 c.
5e exemple. Le propriétaire d’un bois de 20 hectares, aménagé à 20 ans, voulant exploiter la totalité de ses coupes, a besoin de connaître à l’avance le produit qu’il pourra en tirer. Trouver ce produit d’après cette seule donnée, que chacune des 20 coupes se vendrait 700 fr. l’hectare si elle était parvenue à l’âge de maturité ?
Je multiplie ce total par |
700 | |
Produit | 5746 300 |
Séparant 3 chiffres à droite, je trouve aussitôt que la valeur totale de la superficie dont il s’agit est de 5,746 fr. 30 c.
Cette opération a ordinairement pour objet de régler l’indemnité due au propriétaire d’un bois par l’adjudicataire d’une superficie qui a prolongé son exploitation d’une ou plusieurs années au-delà du terme convenu ; ce qui revient à déterminer le prix de la feuille ou de l’accroissement annuel, empêché par la non-exploitation du taillis. Mais, avant de poursuivre, voyons comment le prix graduel de toutes les feuilles d’un bois se déduit des tables précédentes.
1er exemple. Un bois exploitable à 24 ans rapporte 800 fr. par hectare à l’époque de sa maturité. Quel est le prix de la 12e feuille ?
Je prends dans la table de 24 ans le nombre |
385 | correspondant à 12 ans. | |
Et le nombre |
345 | correspondant à 11 ans. | |
La différence de ces nombres est |
40 | ||
Que je multiplie par |
800 | ||
Produit |
32 000 |
Séparant 3 chiffres sur la droite de ce produit, je trouve 32 fr. pour le prix de la 12e feuille.
2e exemple. Dans un aménagement réglé à 40 ans, l’hectare en maturité donne un produit de 1200 fr. : on demande quelle est la valeur de la 1re feuille ?
Je multiplie le nombre |
11 |
qui exprime la 1re feuille de la table de 40 ans, par |
1200 |
2200 | |
11 | |
Produit |
13 200 |
Je trouve que le prix de cette 1re feuille dans l’aménagement donné est de 13 fr. 20 c.
3e exemple. On demande quelle est la valeur de la 40e ou dernière feuille dans le même aménagement ?
Nous nous rappellerons que dans toutes nos tables, la valeur de la coupe en maturité est exprimée par le nombre |
1000 | |
Je prends dans la table de 40 ans le nombre |
951 | correspondant à 39 ans. |
La différence de ces nombres est |
49 | |
Que je multiplie par |
1200 | |
9800 | ||
49 | ||
Produit |
58 800 |
Je trouve que cette 40e feuille vaut 58 fr. 80 c.
En règle générale : pour calculer le prix d’une feuille, il faut prendre dans la table de l’aménagement la différence entre la valeur du taillis à l’âge indiqué, et la valeur qu’il avait un an auparavant ; on multiplie cette différence par le prix de l’hectare de taillis en maturité ; et en séparant 3 chiffres à la droite du produit, on trouve à gauche le prix de la feuille exprimée en francs, et à la suite le complément de ce prix en fractions de francs. Appliquons cette règle à l’évaluation de l’indemnité due par un adjudicataire en retard dans son exploitation.
1er exemple. L’adjudicataire d’une coupe exploitable à 30 ans a retardé d’un an l’abattage du taillis. Il est évident qu’à la révolution suivante le recru n’aura que 29 feuilles au lieu de 30 qu’il devrait avoir par le règlement de la forêt. Il est donc dû au propriétaire une indemnité égale à la perte qu’il éprouvera, c’est-à-dire égale à la valeur de la 30e feuille.
Si le retard est de 2 ans, la coupe n’aura que 28 feuilles au lieu de 30. L’indemnité doit