Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/135

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On conserve encore aujourd’hui, dans les archives du collège de la Trinité, à Dublin, une lettre manuscrite dans laquelle un officier nommé Lec décrit ces cruautés dans détour : Elles sont telles, dit-il, qu’on s’attendrait plutôt à les rencontrer dans l’histoire d’une province turque, que dans celle d’une province anglaise [1]. Et cependant, ajoute le docte Cambden, Élisabeth ne croyait pas que la plupart de ces malheureux prêtres, ainsi égorgés par les tribunaux, fussent coupables d’aucun crime contre la patrie [2]. L’aimable femme !

Enfin, la réunion des lois (s’il est permis de profaner ainsi ce nom) portées contre les catholiques, en Irlande surtout,

    cipede justice ou de nécessité. (Edimburg-Review, Octobre 1804, n° 9, pag. 156.)

  1. Edimburg-Review, ibid., pag. 159.
  2. Cambden. Annales d’Angleterre, édition de 1615, tom. I, pag. 327.