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Page:Maistre Xavier de - Oeuvres completes, 1880.djvu/23

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de ma chambre, l’Expédition nocturne, le Lépreux, les Prisonniers du Caucase et la Jeune Sibérienne[1]. Ce sont là les œuvres anciennes, que tous nos devanciers ont reproduites ; nous les avons fait suivre des deux premiers écrits de l’auteur, imprimés en 1784 et relatifs à son ascension en ballon, ainsi que de quelques poésies légères. Aux notes trop rares de l’auteur nous avons ajouté celles qui nous ont paru nécessaires pour aider à l’intelligence du texte.

Quoique né en Savoie, c’est-à-dire sur une terre qui n’était pas alors française, Xavier de Maistre ne saurait être regardé comme un étranger. Par la communauté d’origine et de langue, il appartient à la France et relève de son domaine intellectuel, au même titre que J.-J. Rousseau (de Genève) et Benjamin Constant (de Lausanne). La Savoie est un des pays-frontière où le français s’est

  1. Voici, pour les curieux de bibliographie, quelles sont les dates précises de la publication de ces opuscules :
    Voyage autour de ma chambre, par le chev. X. ; Turin [Lausanne], 1794, in-8o.
    Réimp. en 1796 à Hambourg, pet. in-12 ; en 1796 et en 1797, à Paris, in-18.
    Le Lépreux de la cité d’Aoste (sans nom d’auteur), avec une préface de Joseph de Maistre ; Saint-Pétersbourg, 1812, in-12.
    Les Prisonniers du Caucase. La Jeune Sibérienne (sans nom d’auteur) ; Paris, 1815, in-18.
    Expédition nocturne autour de ma chambre ; Paris, 1825, in-8o.
    Nous ne parlons pas d’une demi-douzaine de mémoires, insérés, de 1818 à 1841, dans le recueil de l’Académie royale de Turin et dans la Bibliothèque de Genève, et qui ont pour objet des recherches scientifiques. Un Traité de la Peinture, que notre auteur avait en manuscrit dès 1828, nous toucherait davantage s’il ne fallait le considérer comme perdu. — Quant aux reliques purement littéraires, elles consistent en quatre fragments de nouvelles, dont les plus longs ont pour titres : Histoire d’un prisonnier français et Catherine Fremimky. Ils ont été imprimés avec la Correspondance de X. de Maistre.