Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/106

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dont les plis transparents moulaient son buste demi nu.

— Est-ce vous qu’entretient mon fils ? dit Lagleize d’un accent hautain, comme s’il eût voulu cravacher la belle créature qui se dressait devant lui.

— Je ne vous comprends pas, monsieur ! fit Ninoche.

— Où est Maxime ? reprit obstinément le vieux.

— Monsieur Lagleize est sorti.

— Je l’attendrai !

Il s’assit sur un fauteuil.

Ninoche comprenait maintenant. C’était le père, celui dont Maxime ne parlait qu’avec respect. Et il venait pour lui reprendre son amoureux, pour lui dicter sa volonté et le chasser loin de Paris. La partie