Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/119

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Et, haussant les épaules, elle ajouta :

— Puisque vous faites toutes vos dévotions à l’autel de la demoiselle, je garde mes secrets pour moi.

Elle souleva sa cruche et la posa d’un geste robuste sur ses cheveux épais.

— Bonsoir, la compagnie ! fit-elle et le visage négligeamment détourné ; quand vous causerez avec Annyl, demandez-lui donc des nouvelles de Tistet, le taupier de Villevote, et si l’herbe des bois était fraîche — le soir du fenêtra !

Le lendemain, les brocards de la Toinette furent colportés de maison en maison. Comment, Annyl, l’héritière des Peyramale, si jeunette,