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Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/193

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J’enviais malgré moi le bonheur de cet homme qui avait gagné le gros lot à l’aventureuse loterie de la vie, qui pouvait désormais paresser à loisir et ne songer qu’au présent, entre sa femme blonde et ses enfants aux rires querelleurs.

— Pourquoi n’entres-tu pas à la Bourse ? répétait Falgéras avec un entêtement amical ; on n’a qu’à se baisser pour ramasser ?

Je ne savais que répondre, et la tentation me prenait de l’imiter, de juivasser comme tout le monde !