Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/196

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ment qu’il se passe quelque chose de grave qu’on leur cache, et ils restent immobiles, délaissant même leurs joujoux épars.

À l’office, la valetaille escompte la ruine des maîtres avec des moqueries haineuses et des commentaires mauvais. Les chevaux sont « lavés ». Demain les diamants de madame et les tableaux du salon partiront pour l’hôtel Drouot. Au-dessus de la porte cochère, comme un écriteau de deuil, se balance la pancarte :

À vendre, immédiatement !

Et les petits meubles relégués au grenier, les meubles d’acajou, vulgaires, fanés, vont reprendre leurs