Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/25

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III


Stylite ne rentra au château qu’à la nuit tombante, brisée, éperdue, haletante, et l’âme inondée de joie. Le lendemain, elle retourna dans le verger. L’idiot l’attendait à la même place, les lèvres élargies par son éternel sourire. Et elle se donna de nouveau dans les fleurs…

Chaque jour, pendant des mois, elle vint en cette alcôve mystérieusement embaumée. L’enfant la suivait partout comme un chien fidèle ;