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Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/65

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II


Mlle Boisselet revint toute songeuse de ce sermon. Son cœur battait. Elle cherchait à comprendre ce que les phrases éloquentes du moine ne lui avaient pas révélé. Elle voulait savoir, interroger cet homme qui commandait d’aimer, et le voir seul et lui avouer à voix basse, le visage collé aux grilles d’un confessionnal, ses rêves, ses aspirations, ses peines. Celui-là peut-être la consolerait, adoucirait l’amertume de son isolement et lui apprendrait la vie. Elle