Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/86

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III


La vieille ne sortait jamais de sa mansarde sans être emmitouflée dans un merveilleux cachemire qui lui venait de son mari. Elle n’avait plus que cela de son passé.

Les bijoux, un à un, étaient partis pour le Mont-de-Piété ; mais, dans les heures de la plus affreuse misère, elle n’avait pas voulu vendre ce châle qui lui rappelait les mois très heureux de la lune de miel, les extases divines des premiers baisers échangés. Et il fallait voir, au