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Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/107

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DEUX AMIES

Jeanne trouvait cette existence délicieuse, s’accoutumait à cet époux facile et débonnaire qui tenait si peu de place et fermait si volontiers les yeux. Peu à peu, ils se réconcilièrent complètement et elle ne le chassa plus de sa chambre.

Stanislas s’accommodait de tout, se laissait dériver à vau-l’eau, vraiment heureux et le criant sur les toits. Et lorsque Mme de Luxille le questionnait anxieusement, lui disait :

— Eh bien ! Jeanne s’amende-t-elle, se montre-belle plus affectueuse ?

Il répondait d’un ton enthousiaste :

— Mais oui, mais oui, chère mère, nous nous adorons !