Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/110

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tentures de soie en lambeaux, brisant les vases et les statues.

Comme ces bibelots valent pour la plupart leur pesant d’or, comme ils s’émietteraient tous sous ses mains de fou, on a emprisonné, réduit à l’impuissance le malheureux dans la camisole de force, on le relègue maintenant en une vaste chambre presque complètement démeublée. Il y végète, y sanglote, y dormasse le long des jours et des nuits, et sans trêve, en ses yeux révulsés, écarquillés, hallucinants, flottent de noires visions, le mirage de l’Intruse, de l’impitoyable Faucheuse, de Celle qu’on n’achète pas !