Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/128

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de folie qui vous saisit de la tête aux pieds, qui vous brûle le sang, qui vous fait oublier dans l’étreinte d’un homme, cette suprême joie qui brise, qui rive deux êtres à jamais l’un à l’autre par la chair, par le cœur et par le cerveau. Mais seulement en un décor imprévu avec autour de soi quelque chose de nouveau, d’étrange dont on se souviendra jusqu’au déclin de la vie, d’amusant, de fou, de longtemps cherché qui mettrait comme une pincée de cary dans la banalité du stupre.

Et Xavier de Fontrailles s’essoufflait à vouloir découvrir ce cadre, échouait successivement avec une garçonnière tendue d’étoffes pâlies comme un boudoir de caillette au dix-huitième siècle, avec une villa enfouie comme un nid sous les arbres et les rosiers, avec une maison japonaise aux meubles précieux,