Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/137

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À L’OMBRE


— J’ai été en prison au temps où j’avais encore des chimères, où l’on me trouvait toujours au premier rang, d’attaque, comme disent les ouvriers, quand il s’agissait de pérorer en quelque réunion publique, de sonner la diane de revanches aux miséreux, de montrer le poing aux repus et aux satisfaits, de cogner contre ce vieil édifice social qui malgré ses lézardes nargue les plus farouches assauts et qu’hélas, ni vous, ni moi, nous ne démolirons de sitôt. J’ai connu, comme quelque vieux cheval de