Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/147

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Et Lise avouait même que la réalité, les jouissances qui secouent l’être de la nuque aux talons, qui le plongent comme en du Néant, ne lui avaient jamais paru aussi complètes, aussi délectables, aussi détraquantes que ces sensations de rêve, ce vertige cérébral !

Et il conclut, en suivant dans le ciel des tournoiements de feuilles mortes :

— Ce Dieu dont on nous enseignait la toute-puissance au catéchisme lorsque nous étions tout petits, cette entité mystérieuse qui domine le monde, qui connaît jusqu’à nos plus secrètes pensées, qui nous guide, nous poursuit, nous tient dans ses mains, ce Dieu ne serait-il pas l’Amour ?