Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/159

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maris, qu’il était le pendant parfait de Sganarelle.

Et furieux d’avoir été une dupe, il mit toute une agence en campagne, joua l’habituelle comédie et se présenta, un soir où on ne l’attendait pas, dans la tiède garçonnière qui abritait les prétentaines de sa femme.

Thérèse, affolée, aux abois, surprise en le désordre des étreintes, pâle de honte et d’épeurement, se cachait derrière les rideaux de l’alcôve. L’amant, un officier de dragons très dépité d’être mêlé à un scandale qui ferait du potin, de se trouver en chemise de soie en face de ces gens correctement redingotés, fronçait des sourcils, se contenait pour ne pas jeter sa victime par la fenêtre.

Le commissaire, calme, contemplant avec un flegme de dilettante cette petite scène intime, s’apprêta à constater le