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Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/184

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STANCES.

Où quelque malheur ne soit joint ;
La discorde icy n’est meslée.
Et Thetis n’y soupire point
Pour avoir espousé Pelée.

la samiene

Roy que tout bon-heur accompagne,
Voy partir du costé d’Espagne
Un soleil qui te vient chercher.
Ô vrayment divine avanture,
Que ton respect fasse marcher
Les astres contre leur nature !

la cumane

Ô que l’heur de tes destinées
Poussera tes jeunes années
A de magnanimes soucis,
Et combien te verront épandre
De sang des peuples circoncis
Les flots qui noyerent Leandre !

l’helespontique

Soit que le Danube t’arreste,
Soit que l’Euphrate à sa conqueste