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CHANSONS.


III

1614


Ils s’en vont, ces rois de ma vie,
Ces yeux, ces beaux yeux,
Dont l’éclat fait paslir d’envie
Ceux mesme des cieux.
Dieux, amis de l’innocence,
Qu’ay-je fait pour mériter
Les ennuis où cette absence
Me va précipiter ?

Elle s’en va, cette merveille
Pour qui nuit et jour,
Quoy que la raison me conseille,
Je brusle d’amour.
Dieux, amis. Etc.

En quel effroy de solitude
Assez écarté