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CHANSONS.


Tous ces charmes de langage
Dont on s’offre à la servir,
Me l’asseurent davantage,
Au lieu de me la ravir.

Aussi ma gloire est si grande
D’un trésor si précieux
Que je ne sçay quelle offrande
M’en peut acquitter aux cieux.

Tout le soin qui me demeure
N’est que d’obtenir du sort
Que ce qu’elle est à cette heure
Elle soit jusqu’à la mort.

De moy, c’est, chose sans doute
Que l’astre qui fait les jours
Luira dans une autre voûte
Quand j’auray d’autres amours