Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/330

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Page 183. Encore des vers d’amour écrits à froid pour un autre : Louis de Bourbon, comte de Soissons, qui espérait épouser Henriette de France, devenue en 1625 reine d’Angleterre.

— 186. Le premier président Nicolas de Verdun perdis, en 1626, Charlotte du Gué, sa femme. Les stances consolatoires de Malherbe le trouvèrent parfaitement consolé et remarié avec Charlotte de Fondebon. Un peu plus tard elles l’auraient trouvé défunt ; car il mourut le 17 mars 1627, au moment où elles paraissaient dans le recueil des plus beaux vers (Paris, 1627, privilège du 2 juin 1626).

— 193. Le sujet, l’occasion et la date de ces vers, publiés en 1630, sont inconnus.

— 193, 8. Dans l’édition de 1630 on lit croy ; c’est une faute qui a été corrigée.

— 194, 7. Cautes, prudentes, fort en usage au XVIe siècle, commençait à vieillir du temps même de Malherbe.

— 197. Cette œuvre de Malherbe, qui peut passer pour une œuvre de jeunesse, bien qu’il eût trente-deux ans quand il la publia, est longue et faible. Il suivait d’ailleurs un pauvre modèle. Le poëme de Luigi Tansillo, imprimé à Venise en 1560, fut depuis très-augmenté par l’auteur. Ménage, A. Chénier et Sainte-Beuve, tout en critiquant l’enflure du style, admirent la versification des stances de Malherbe.

— 197, 5. Fait-faire, v. 6 : Fidelle infidélité. M. Becq de Fouquières relève en outre aux vers 8, 20, 95, 138, etc., de nombreuses répétitions de mots également affectées et de mauvais goût.

— 197, 14. L’édition de 1630 écrit : « Cet âge ferrée », mettant âge à la fois au masculin et au féminin. Les impressions antérieures offrent « ceste âge ». Ce mot était alors féminin.

— 198, 11. Son nom de Rocher, allusion au Tu es Petrus, et super hanc petram, etc., calembour tombé d’une bouche divine.

— 202, 22. On lit dans l’édition de 1630 : « Quitte-moy,