Aller au contenu

Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/336

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 283, ligne 1. Dans mes œuvres inédites de Ronsard (Paris, Aubry, i855, pet. in-8o), en publiant sa vie par Colletet, j’ai fait connaître le premier que ce quatrain était de la façon de Malherbe.

— 283, 5. Tiré du Discours sur les arcs triomphaux dressés en la ville d’Aix à… l’arrivée de… Louis XIII, 1624. Publié par M. Lalanne en 1862, ainsi que les trois pièces suivantes.

— 287, 7. Il n’y a rien au monde de plus bête que cette épigramme, dit A. Chénier.

— 288, 8. Retrouvé par M. P. Lacroix dans le Floriste François, traitant de l’origine des tulipes, etc., par le sieur de la Chesnée Monstereul (Caën, 1654). Ces vers sont assez dans le style du poëte. Toutefois, à cette époque vivait un autre Malherbe qui a laissé sa signature sur un certain nombre de livres de la moitié du XVIIe siècle, et à qui on pourrait attribuer ce sixain.

— 289. « On a de Malherbe, a dit Sainte-Beuve (C. du L., VIII, p. 59), quelques belles strophes d’attente qui étaient toutes taillées pour des odes qui ne sont point venues ; ce sont des ébauches fières, un peu roides, des jets de marbre coupés court, mais qui sentent un mâle ciseau. » On peut appliquer cetfe fine remarque à presque tous les fragments qui suivent.

— 290, 5. Quoique le mot vents soit au pluriel dans (’original, on comprend que nous ayons supprimé l’s pour éviter le sens un peu trop singulier qu’on aurait pu attribuer à ce mot. Il n’y a là sans doute qu’une faute typographique qui aura échappé au flair du correcteur.

— 291. Ce titre a été rétabli par M. Lalanne.

— 291, 4. Fleaux était alors monosyllabe ; il l’est encore dans les provinces du centre, où l’on prononce flau, et en Normandie où l’on dit flais.

— 291, 7. Contre le maréchal d’Ancre, qu’il avait loué dans la prospérité. Les vers font honneur au poëte, les sentiments font honte à l’homme.