Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1399

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de même étoffe. Au col de la chemise se noue une cravate sans prétention. Le cou est maigre, mais le visage est d’un ovale assez plein. La bouche, aux lèvres assez fortes, est ombragée d’une légère moustache. Le nez est fin. Les yeux sont doux et tristes, et une expression de lassitude est répandue sur tout le visage, encadré d’une chevelure abondante, qui laisse découvert le noble front et cache une partie de l’oreille sous sa volute. C’est une charmante figure d’homme jeune et mélancolique, patient et rêveur. Elle émeut, attire et retient. » 1863. Constantin, de Paris. C’est ce portrait qui figure sur la couverture du premier volume de la Vie de Mallarmé de M. Henri Mondor. (Gallimard, Paris, 1941.) 1877. Étifnne Carjat, 10, rue Notre-Dame-de-Lorette. Une de face; une de trois-quarts. Mallarmé y porte un col très évasé, et sa moustache tombante est très fournie comme dans le portrait que Manet fit du poète, à la même époque. ( ?) Photographie faite par Degas, où l’on voit Mallarmé et Renoir (cf. description par M. Paul Valéry). 1896. Dornac. Nos contemporains chet^ eux. Une assise; une debout. 1896. Nadar. Photographie de face; avec un plaid sur les épaules. Sur l’épreuve dédiée à Méry Laurent, on lit ces mots du poète : « Âl. Mallarmé s’entoure de l’affection et du châle de Méry. » Une importante collection de photographies de Mallarmé et des siens est pieusement conservée, à Valvins, par Mme E. Bonniot. Février 1944. Le Point. Lanzac par Souillac (Lot). Mallarmé Stéphane. Documents iconographiques avec une préface et des notes par Henri Mondor. (Vcsenaz, Genève, Cailler, 1947-)