Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/142

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XIII Si par un regard de fée haute Ou lasse seuls voilà mangés Mes fruits constants, c’est votre faute A vous qui non plus ne changez. XIV Ces vers qui se ressembleront ! Prêtez-leur la voix spontanée De dire, moins que votre front, Le mensonge de toute année. XV A M'”‘ Léopold Dauphin. Ce papier, comme si Dauphin Y piquait mainte tache noire ! Pour vous, témoin discret et fin, Cache le fruit couleur de gloire. XVI A la même. Je ne crois pas qu’une brouette D’espoirs, de vœux, de fleurs enfin Verse à vos pieds ce que souhaite Notre cœur, Madame Dauphin. XVII A la même. Ces fruits ! Aimez que je les cueille Désignés par votre doigt fin Comme ceux dont la verte feuille Sied au front sacré de Dauphin.