Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1449

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Str. 1, vers 1 : Je demande à ton lit ce lourd sommeil sans songes Str. 2, vers 2 : Planant sous ses rideaux ineonnus du remords. Dans ses Noies sur Mallarmé (Paris, Publications de la Vogue, 1886), note p. 8, Teodor de Wyzewa dit avoir vu un premier texte de ee sonnet dont le dernier vers était : È7 j'ai peur de penser lorsque je couche seul. Cette variante figure aussi dans le volume de Vittorio Piea, littérature d'Eccetfione (Milan, 1899), mais sans indication de souree et peut-être n’est-ee qu’un emprunt aux Noies de Wyzewa. P. 35. LAS DE L’AMER REPOS... (Tournon, février 1864.) La date de composition de ee poëme nous est approximativement donnée par une lettre d’Henri Cazalis à Mallarmé [mars 1864] où il lui dit : « La seconde picec est très eurieuse; j’en aime beaucoup la pensée : le vide nous envahit : le vide se met où n’est plus Dieu : de là le vide profond de ees rêveurs ehinois qui tous sont artistes... 11 y a à la fin de délieieux détails. Le commencement est à refaire. Je te défierais de parler comme tu l’as éerit; mets en prose tout ec commencement, et tu verras ee qu’il donne. Prends garde : tu as pris l’habitude de périodes beaucoup trop longues d’abord et ensuite beaucoup trop coupées : trop de phrases incidentes, qui s’aeeroehent l'une à l’autre et font des broussailles obscures, épaisses, tellement enchevêtrées que l’on a peine à avancer et que bientôt l’on demande grâce. Vaequerie te l’a fait remarquer, ce me semble, et [Armand] Renaud qui t’admire eomme je le fais moi-même m’a dit qu’il t’en parlerait aussi. » L’allusion au Chinois, que contient ee passage, ainsi que la critique relative à la longue période du début indique bien qu’il sc rapporte à ec poëme où Mallarmé dit vouloir Imiter le Chinois au cœur limpide et fin. Cette pièee parut d’abord dans le Parnasse Contemporain (livraison du 12 mai 1866) sous le titre, tout oeeasionnel, d’Épilogue, paree qu’elle était plaeée la dernière des dix pièecs de Mallarmé figurant dans eette livraison. C’est sous ee titre également que nous en connaissons deux manuscrits autographes. On peut eiter ici l’impression dont Emmanuel des Essarts fit part à Mallarmé aussitôt après l’apparition de eette livraison du Parnasse : « Soupir, Vere Novo, l'A^ur, les Fleurs, les Fenêtres sont de toute beauté et de toute perfection. Ainsi de : A celle qui est tranquille. J’approuve tes corrections. Mes réserves, pareilles à eelles qu’ont faites à Pâques Dicrx, Mérat et Catulle, portent sur le Sonneur, A un pauvre et Brise Marine. 11 me semble que tes changements n’y ont pas été heureux, et que selon leurs reproches, tu as obseurei ta pensée : de meme pour {'Épilogue... Dans {'Épilogue,