Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1551

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Eddorado : Str. 2 : D. Et sur son cœur le soir tomba... V. Et sur son cœur tomba une ombre Un Rêve : Str. 1 : D. Tout éveillé de joie et de lumière... V. Tout éveillé de vie et de lumière... Le Lac : Str. 2 : D. La nuit. V. La Nuit. Les notes de Mallarmé, intitulées Scolies, n'ont subi de l’une à l’autre édition que des modifications très peu nombreuses et presque insignifiantes. En 1928, aux éditions de la Nouvelle Revue française, furent réédités les Poemes d'Edgar Poe traduits par Stéphane Mallarmé, dans une version qui reproduit sans qu’on s’explique comment ni pourquoi, dans certains cas l’édition Deman, dans certains autres l’édition Vanier. Nous avons reproduit ici le texte de cette dernière dont les variantes attestent qu’elle fut révisée par le traducteur et constitue sa dernière version. Les variantes, relevées ci-dessus, témoignent en effet de l’attention que Mallarmé apporta à revoir la nouvelle édition, chez Vanier, de scs traductions publiées un an auparavant, chez Deman; on ne peut donc qu’être d’autant plus surpris de certaines inadvertances et inexactitudes que présentent ces traductions. Un certain nombre d’entre elles ont cté relevées par un lecteur, à plusieurs titres exceptionnel. D’une origine qui le faisait à demi compatriote d’Edgar Poe, pocte de mérite et de surplus admirateur et disciple de Mallarmé, Francis Vielé-Griffin fixa ses étonnements et scs remarques, au crayon, sur l’exemplaire même de la première édition de ces Poemes d'Edgar Poe qui porte en tête cette dédicace manuscrite : « A Francis Vielé-Griffin, son ami, Stéphane Mallarmé. » (Coll. 11. Mondor). Nous jugeons intéressant de reporter ici ses annotations, qui sont les suivantes : Pour le Corbeau : Str. 1 : Soudain se fît un beurt Str. 2 : Et chaque tison mourant isolé De nom, pour elle, ici, non jamais plus Pas rendu : a tapping. Inexactitude : eacb separate dying ember. Paraphrase : nameless liere for evermore.