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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/1580

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P. 274. PAUVRE ENFANT PALE (Tournon, 1864.) Ce pocme parut d’abord dans la Semaine de Vichy, le 2 juillet 1864, sous le titre la Tête, puis fut repris dans le numéro du 20 octobre 1867 de la Revue des l.ettres et des Arts, sous son titre définitif, et dans P Art libre de Bruxelles (ier février 1872). Il reparut sous le titre Fusain dans le numéro du samedi 7 août 1886 du Décadent littéraire et artistique et sous le titre Pauvre enfant pâle dans la Revue Rose (mars 1887), avant de paraître dans le recueil Pages en 1891. La toute première version parue dans la Semaine de Vicby présentait, avec le texte définitif, ces différences : Par. 1 : ... derrière lesquels tu ne vois pas les lourds rideaux de soie rouge. Par. 3 ; ... trop grand pour ton âge et d’une maigreur précoce. ... tu chantes avec acharnement pour manger sans abaisser tes yeux méchants vers les autres enfants qui jouent sur le pavé. Par. 5 : car un crime n’est pas... il suffit d’avoir une main au bout de son désir. [Le paragraphe s’arrête là.] Par. 6 : Pas un sou ne descend dans ton petit panier d’osier... cela te rendra méchant. Par. 7 : Et ta tête se dresse toujours, et veut déjà te quitter, comme si elle savait d’avance... Par. 8 : ... pour ceux qui vaudront moins... Et probablement tu vins au monde pour cela, et c’est pour cela que tu chantes dès maintenant. Nous te verrons alors dans les journaux. Ah ! pauvre petite tête. Dans les revues suivantes, le texte différait du premier, par le titre Fusain au lieu de la Tête et par ces variantes : Et, debout dans les rues... ... après son désir, et nous qui désirons... et c’est pour cela que tu jeûnes... P. 275. LA PIPE (Tournon, 1864.) Dans sa lettre à Mallarmé du 13 mai 1864, en lui parlant des trois poëmes de sa Symphonie littéraire, Eugène Lefébure ajoutait : « Je crois que vous donnez la sensation vraie de vos trois poètes, comme dans la Pipe vous donnez la sensation vraisemblable de Londres. » Ce poëme ne parut que le 12 janvier 1868 dans la Revue des Lettres et des Arts sous la direction de Villiers de l’Isle-Adam, puis en février 1872 dans l'Art libre de Bruxelles et fut reproduit dans le numéro du 2 octobre 1886 de la Décadence que venaient de fonder Léo d’Orfer et René CThil.