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Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/305

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vacance d’arbres et de nuit la foule où nous allions nous mêler, n’était l’attente en gants blancs encore d’un enfantin tourlourou qui les rêvait dégourdir à l’estimation d’une jarretière hautaine. — Merci, consentit la chère, une bouffée droit à elle d’une constellation ou des feuilles bue comme pour y trouver sinon le rassérènement, elle n’avait douté d’un succès, du moins l’habitude frigide de sa voix : j’ai dans l’esprit le souvenir de choses qui ne s’oublient. — Oh ! rien que lieu commun d’une esthétique... — Que vous n’auriez peut-être pas introduit, qui sait ? mon ami, le prétexte de formuler ainsi devant moi au conjoint isolement par exemple de notre voiture — où est-elle — regagnons-la : — mais ceci jaillit, forcé, sous le coup de poing brutal à l’estomac, que cause une impatience de gens auxquels coûte que coûte et soudain il faut proclamer quelque chose fût-ce la rêverie... — Qui s’ignore et se lance nue de peur, en travers du public; c’est vrai. Comme vous, Madame, ne l’auriez entendu si irréfutablement, malgré sa réduplication sur une rime du trait final, mon boniment d’après un mode primitif du sonnet*, je le gage, si chaque terme ne s’en était répercuté jusqu’à vous par de variés tympans, pour charmer un esprit ouvert à la compréhension multiple. — Peut-être ! accepta notre pensée dans un enjouement de soutHe nocturne la même. LE NÉNUPHAR BLANC J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rire de l’heure coulait alentour. Tant d’immobilité paressait que frôlé d’un bruit inerte où fila jusqu’à moitié la yole, je ne vérifiai l’arrêt qu’à l’étin- Usité à la Renaissance anglaise.