Page:Mallarmé - Œuvres complètes, 1951.djvu/343

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jugement, comme à propos de quelque autre sans se mettre en jeu. Le triple combat entre Saccard et le père de l’héroïne, puis Renée, résolvant en affaire le sinistre préalable, illustre cela, au point que ne m’apparaisse d’ouverture dramatique plus strictement moderne, à cause d’une maîtrise pour chacun anticipée et nette de soi. Ce volontaire effacement extérieur qui particularise notre façon, toutefois, ne peut sans des éclats se prolonger et la succincte foudre qui servira de détente à tant de contrainte et d’inutiles précautions contre l’acte magnifique de vivre, marque d’un jour violent le malheureux comme pris en faute dans une telle interdiction de se montrer à même. Voilà une théorie tragique actuelle ou, pour mieux dire, la dernière : le drame, latent, ne se manifeste que par une déchirure affirmant l’irréductibilité de nos instincts. L’adaptation, par le romancier, d’un tome de son œuvre, cause, sur qui prend place très désintéressé, un effet de pièce succédant à celles fournies par le théâtre dit de genre, sauf la splendeur à tout coup de qualités élargies jusqu’à valoir un point de vue : affinant la curiosité en intuition qu’existe de cela aux choses quotidiennement jouées et pas d’aspect autres, une différence — Absolue... Ce voile conventionnel qui, ton, concept, etc., erre dans toute salle, accrochant aux cristaux perspicaces eux-mêmes son tissu de fausseté et ne découvre que banale la scène, il a comme flambé au gaz ! et ingénus, morbides, sournois, brutaux, avec une nudité d’allure bien dans la franchise classique, se montrent des caractères.